Vos idées pour le budget participatif

Colombes lance son appel à projets pour le budget participatif. Au total, la ville dédie 1 million d’euros au budget participatif et chacun peut proposer un projet qui sera ensuite soumis au vote des habitants de la ville.

Sur participons.colombes.fr, vous avez jusqu’au 18 juin pour proposer une idée en lien avec le cadre de vie, la biodiversité, le sport et/ou la santé.

1 million d’euros correspond à l’enveloppe globale, le budget de chaque projet étant plafonné à 300 000 €.

Le budget participatif est obligatoire depuis quelques années pour les villes qui atteignent un certain nombre d’habitants, ce qui est la cas de Colombes. Et c’est un moyen d’impliquer les citoyens dans les décisions pour améliorer la vie dans la cité.

Il y a cependant un bémol qu’on peut observer : la ville ne respecte pas forcément les décisions d’attribution du budget participatif.

En effet, il y a quelques années, les votants avaient décidé la mise en place de pièges à moustiques fonctionnant sur le principe de l’attraction via des phéromones.

Mais la mairie ne les a pas mis en place et les résidents, quelle que soit la partie de la ville, subissent les piqûres de moustiques de plus en plus.

La mairie explique que pour des raisons techniques les pièges n’ont pas encore été installés et que la présence de moustiques provient de l’eau stagnante, mais il n’y a pas plus d’eau stagnante que par le passé dans la ville.

Alors oui au budget participatif, mais si c’est 1) pour ne pas communiquer suffisamment et qu’il n’y ait que moins de 2000 votes pour une ville de 80 000 habitants et 2) pour que les projets sélectionnés par les votants ne soient pas mis en place, cela ne sert pas à grand-chose.

Restons optimistes et lançons nos idées, puis votons, en partant du principe que, cette fois, la mairie va bien respecter ce qui a été décidé.

Bénédicte

Portes Ouvertes Centre Nature à Colombes

Dimanche 26 mars le Centre Nature de Colombes sera ouvert dès 14h, dans le cadre de la Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides.

A travers un rallye dans le jardin, découvrez de nombreuses astuces pour jardiner en accord avec la nature.

Venez nombreux, petits et grands.

Cette activité ne nécessite aucun

Pour de l’identification de plante ou de maladie, venez avec une photo.

votons pour le budget participatif

Le budget participatif, c’est 1 million d’Euros que la ville de Colombes investit en fonction des votes des habitants, dans des projets proposés aussi par les habitants et qui touchent à la biodiversité, à l’environnement, au mieux vivre, etc.

Cette année, il faut voter du 7 novembre au 7 décembre. Après il sera trop tard.

Pour voter, se connecter à participons.colombes.fr ou aller dans les mairies de proximité, les médiathèques.

Diffusez l’information autour de vous, car ce sont les impôts des colombiennes et colombiens qui permettent de réaliser ces projets.

Bon, en revanche, on attend encore les réalisations des projets votés l’an dernier comme les boîtes à piéger les moustiques qui nous piquent un peu trop à Colombes; Et là, la mairie stagne. Dommage !

Bénédicte

cours de jardinage gratuit au Centre Nature

Le prochain cours de jardinage gratuit aura lieu le dimanche 20 novembre de 10h à 12h au Centre nature 16, rue Solférino. Il portera sur le compostage.

Si vous avez un compost mais que les résultats ne sont pas au rendez-vous ou si vous souhaitez vous lancer dans le compostage, cet atelier est pour vous.

On vous explique pourquoi composter et comment le faire de façon optimum. L’atelier est uniquement sur inscription.

Pour vous inscrire envoyez-moi un mail ou appeler au 01 47 80 35 87.

Bénédicte

La bonne pioche

Le site La bonne pioche par Fermes d’avenir est un site de petites annonces agroécologiques sur lequel on trouve des offres d’emploi, des recherches d’associé(e)s, des annonces de ventes de foncier et également des chantiers participatifs qui cherchent des bras.

https://labonnepioche.fermesdavenir.org/

Une bonne idée que ce site quand on a envie de se lancer mais qu’on ne sait pas vers qui se tourner.

Bénédicte

Roots

De la Terre mère au sol vivant, un documentaire en cinq épisodes à la rencontre de paysannes et de paysans qui prennent soin de la terre (et donc de la Terre), en ce moment, gratuitement, sur Arte.TV.

En France, dans le Massif central, Sarah Singla pratique une agriculture de conservation qui s’appuie sur trois principes : perturbation minimale du sol, couverture permanente de la terre et rotation des cultures. Dans le Périgord, Benoît Le Baube protège également ses champs en ne les labourant plus. Il utilise par ailleurs des déchets organiques pour fertiliser la terre.  

Alors qu’un quart des émissions de gaz à effet de serre provient de l’agriculture, comment se nourrir sans abîmer la planète ?

Parlez-en autour de vous.

Bénédicte 

Festival miam

A la Fondation GoodPlanet, les 17 et 18 septembre prochains, le festival de l’alimentation et de l’agriculture durable est de retour pour la 5ème édition, avec, au programme, un mini marché engagé, des ateliers de cuisine, des balades potagères, des conférences, des démonstrations culinaires et bien d’autres choses.
Le programme est disponible sur : https://www.goodplanet.org/fr/domaine/miam/

Bénédicte

Jour du dépassement

Cette année, le jour du dépassement mondial avait lieu le 28 juillet dernier, soit encore quelques jours plus tôt que les années précédentes.

Le jour du dépassement est la date à partir de laquelle notre empreinte écologique dépasse la capacité de la planète à produire ce que l’homme consomme en un an. Nous avons donc pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres, émis plus de gaz à effet de serre que ce que nos océans et forêts peuvent absorber, construit et cultivé sur plus de terres que ce que la nature peut nous procurer en une année. Pendant les 156 jours de l’année restant, l’humanité vit de l’épuisement de la biosphère et il faudrait 1,75 planètes comme la nôtre pour subvenir à nos besoins (Source Weactforgood.com).

L’une des principales causes de ce dépassement provient de notre système agricole et alimentaire.

Cette année, je n’ai pas publié d’article le jour-même. (Est-ce que je me lasse de donner chaque année le jour du dépassement dans ce blog et de voir qu’il est de plus en plus proche du début de l’année ?) Mais un épisode fortuit me conduit aujourd’hui à mentionner de nouveau l’importance de notre consommation alimentaire.

Ce samedi, de manière vraiment exceptionnel et un peu par hasard, je me trouvais dans le Monoprix du CNIT à La défense. Et en parcourant rapidement le magasin, après avoir cherché en vain un article, je me trouvai stupéfaite face à des étagères réfrigérées totalement vides de tout produit, des affichettes mentionnant un problème technique. Le magasin était désert, et pour cause. Mais à la caisse automatique, je trouvai une employée esseulée et lui demandai ce qu’il s’était passé. Avec une tristesse non feinte, elle m’expliqua la panne électrique pendant la nuit qui conduisit à vider tous les rayons frais et à jeter les produits. Des milliers de produits balancés aux ordures. A cause des normes, me dit-elle, ils ne pouvaient donner les produits ni aux employés ni aux associations alimentaires.

Et le pire, c’est que c’était la troisième fois qu’ils balançaient tous les produits à cause d’une panne électrique, en peu de temps. Mais comment ce magasin n’avait-il pas mis en place un groupe électrogène pour pallier ce problème ? Le magasin ne pouvait pas se le permettre, me confia-t-elle, puisque les normes imposaient un local spécial pour cela et ils n’avaient pas la place.

Alors des kilos de produits encore mangeables par des familles dans le besoin, ou pas d’ailleurs, peu importe en la circonstance, avaient finis dans des poubelles, à cause de normes, et aucune solution ne serait mise en place pour arrêter ce gâchis, encore à cause des normes.

Cette douce vendeuse en avait pleuré et moi, j’avais bien envie de faire comme elle. Mais j’étais tellement stupéfaite que le seul sentiment qui m’est venu était un sentiment de résignation.

Et ce jour du dépassement qui avance de plus en plus d’année en année, à quoi s’ajoutent les canicules de cet été, accompagnées d’incendies dévastateurs, me fait penser que sans doute l’énergie que je mettais jusqu’à maintenant à prêcher la bonne parole pour inciter à consommer mieux, à mieux s’alimenter, avec des produits locaux, en direct des producteurs, tout cela est peut-être vain et sans espoir, car nous ne serons jamais assez nombreux à endiguer ce vers quoi nous nous dirigeons.

A l’AMAP, je n’ai pas besoin de convaincre, tout le monde est convaincu. Mais autour de moi, combien encore de personnes, y compris des jeunes gens me disent qu’ils n’ont pas le temps d’acheter des bons produits, de se préoccuper de la provenance ou de la manière dont cela a été produit ou que c’est trop cher pour eux, alors qu’on sait qu’un panier de légumes en AMAP, même bio, coûte moins cher que tellement de malbouffe. Ces jeunes-là, je les vois aller se remplir au buffet à volonté du pseudo japonais du coin de la rue dont les produits surgelés proviennent de je ne sais où, fabriqués avec je ne sais quels ingrédients qu’on ne devrait pas manger si on s’inquiétait un peu de sa santé. Et quand ils me disent qu’ils n’ont pas le temps, alors vraiment, je me sens comme devant cette employée du Monoprix : impuissante et résignée.

Bénédicte

Recette déodorant naturel super efficace

Cette recette de déodorant vient d’Anne, active bénévole de notre AMAP La Colombienne, et c’est le meilleur déodorant que j’ai testé jusqu’à présent par rapport aux déodorants que l’on trouve dans le commerce, toutes marques confondues.

Pour les ingrédients, vous aurez besoin de :

  • 30 g d’huile de coco non parfumée ou 20 g de beurre de Karité (pour moi, le beurre de karité est très adapté, car il permet d’avoir une texture solide qui fond au contact de la peau. L’huile de coco a un point de fusion plus bas et formulé avec l’huile de coco, le produit aura donc tendance à se liquéfier lorsque la température grimpe, en été, par exemple) 
  • 30 g de bicarbonate de soude cosmétique, plus fin que le classique, il permet d’avoir une texture plus douce et moins granuleuse à l’application. 
  • 20 g de fécule de maïs (maïzena)
  • 5 gouttes d’huile essentielle de Palmarosa ou de lavande. L’huile essentielle de Palmarosa a des propriétés anti-bactériennes qui apportent un atout au déodorant, puisque les odeurs qui se développent avec la sueur proviennent des bactéries.

Au bain marie (ou au micro-onde), faire fondre l’huile de coco ou le beurre de karité. Hors du feu, ajouter le bicarbonate et la maïzena , bien mélanger. Puis, ajouter l’huile essentielle et mélanger à nouveau. Verser dans un petit pot en verre (cela peut être un mini pot de confiture bien désinfecté, par exemple) et mettre au réfrigérateur pendant au moins 3 heures. 

Il se conserve ensuite dans la salle de bain, à température ambiante, et on le prélève très facilement avec l’index pour l’appliquer.

Montre en main, entre la pesée et le mélange, cela prend moins de 10 minutes à réaliser. Le coût est infime par rapport à un produit du commerce et il est bien plus efficace.

A tester. Et faites part de vos commentaires sur l’article.

Bénédicte